Le Kol nidrei du recueil de Samuel David.

Né à Paris en  1836, Samuel David après avoir suivi des études au Conservatoire de musique  auprès notamment de Fromental Halévy (contrepoint, fugue, composition), accepte le poste de chef du chant en 1856 au Théâtre-Lyrique. A la même époque son opérette « la peau de l’ours » est  représentée au Théâtre des Folies-Nouvelles En 1958 il remporte le célèbre Prix de Rome et devient pensionnaire de la Villa Médicis  durant les 2 années suivantes. En  1872 il est nommé directeur de la musique des temples consistoriaux. Ce poste  créé dans le cadre de la construction de la synagogue de la Victoire,  commencée en 1867 et inaugurée en 1874, vise à unifier les répertoires liturgiques des différentes communautés.
En 1895, quelques mois avant sa mort,  il  fait publier un recueil  de musique  religieuse qui regroupe à la fois des chants traditionnels  et des pièces  » modernes ». On y trouve également des pièces de Mozart sur lequel ont été placées des paroles en hébreu (Psaume 128. Ashré col yéré)

Aujourd’hui encore son Baroukh abba  fait partie des morceaux régulièrement interprétés durant les mariages dans les synagogues parisiennes. A sa mort en 1895, c’est Jules Franck qui succéda à son poste consistorial.

A la Page 153, se trouve le Kol nidré. La mélodie se fait entendre  3 fois. Entre chaque reprise, à noter la modulation  d’un demi ton.

PAge 154

Page 155

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