- Ce roman « Vie et destin » de Vassili Grossman est un véritable chef d’oeuvre. Je vous en livre ici un extrait. Il s’agit d’une lettre, qu’une mère écrit à son fils Vitia.
« Mais je voudrais te parler aussi d’autre chose. Je ne me suis jamais sentie juive depuis l’enfance je vivais parmi des amies russes, mes poètes préférés étaient Pouchkine et Nébrassov et la pièce où j’ai pleuré avec toute la salle au congrès des médecins de campagne est Oncle Vania avec Stanislawski dans le rôle principal. Et il y a bien longtemps, j’avais quatorze ans, ma famille avait décidé de partir pour l’Amérique du Sud. Et j’ai dit à papa: « Et pourtant Je ne quitterai jamais la Russie, je me pendrai plutôt. » Et je ne suis pas partie. en ces jours terribles mon cœur s’est empli d’une tendresse maternelle pour le peuple juif . Je ne me connaissais pas cet amour auparavant. Il me rappelle l’amour que j’ai pour toi, mon fils bien aimé. »
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« Joue sans t’arrêter »
est un roman biographique retrace l’histoire de deux fillettes ukrainiennes, Janna et Frina Archanskaïa. Alors que toute leur famille a été sauvagement exécutée par les Einsattsgruppen, elles ont réussi à s’échapper et à survivre grâce à leur courage, leur sang froid mais aussi leur talent musical.
Si Greg Dawson s’est tant intéressé à leur destin au point de vouloir s’en faire le porte parole, c’est qu’elle le touche au premier plan. Janna qui n’est autre que sa propre mère, lui a longtemps caché la vérité.
Sur ces années sombres, les deux sœurs ont préféré gardé le silence. Silence en opposition à la musique qu’elles ont porté comme un force et un baume sur leurs plaies.
Au delà de ses maladresses littéraires, Greg Dawson leur rend un touchant témoignage en même temps qu’il nous offre une magnifique leçon de vie. Pour en savoir davantage cliquez sur lien « Joue sans t’arrêter » de Greg Dawson
Extraits :
« Dimitri n’avait jamais entendu une traître note de Paganini- un phonographe était chose rare dans les foyers ukrainiens – et jamais il n’aurait osé s’attaquer à l’une de ses œuvres. Il aurait considéré sacrilège d’abimer la musique de son dieu. Mais s’il n’avait pas le talent de Paganini, Dimitri était suffisamment doué pour jouer lors des mariages et faisait partie d’un petit ensemble qui accompagnait les films muets américains projetés au théâtre en plein air de Berdiansk – sans parler du récital quasi quotidien que son ami Nicoli et lui donnaient au salon, pour le régal de leur unique auditrice , partagée entre l’extase et le sommeil. » page 30
« D’instinct Janna avait deviné la mort des siens à Drobitski Yar. Mais elle n’en parlait pas et s’interdisait même de l’imaginer. Cette certitude inexprimable demeurait enfermée dans un noir recoin de son âme, à la fois profane et sacrée- taboue. Se cacher l’horreur: seul moyen qu’elle eût de se prétendre Anna Morozova et d’obéir à l’ultime recommandation de son père : Vis ! »
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TEREZIN PLAGE
Ce roman de Morten Brask s’ouvre sur un rêve, celui qui berce un jeune médecin danois Daniel Faigel dans un train à destination de Terezin. Sur le sable de cette plage auquel il rêve, se sont gravés les meilleurs souvenirs de son enfance. Rien ne pouvait le préparer à l’enfer auquel il va être confronté dans ce train, où la promiscuité, la puanteur, la peur et la faim fragilisent les êtres qui y sont entassés, au point que certains ne survivront pas à ce voyage de plusieurs jours.
Pour lire la suite cliquez sur le lien suivant Terezin plage de Morten Brask
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L’AME D’ISRAEL
Pour connaitre quel destin fut celui du dernier Rabbi de Loubavitch: Ménahem Schnerson,combler certaines lacunes et mieux saisir sa pensée, ou encore dépasser simplement quelques préjugés : une biographie : celle de Schlomoh Brodowitcz. A mettre entre toutes les mains, ce livre se lit comme un roman.