- Im eshka’hekh
A la fin du mariage, le marié brise un verre et prononce les paroles du psaume qui (127) en souvenir de la destruction du temple de Yéroushalayim.
« Si je t’oublie Jérusalem, que ma droite m’oublie,
que ma langue colle à mon palais
si je ne fais pas monter Jérusalem au sommet de ma joie ».
Voici la version traditionnelle de ce psaume, que j’ai arrangée pour piano solo
Im Eschka’hekh trad. piano solo sol min
19 Kislev
Commémoration du jour où le fondateur du mouvement « Habad », Chnéour Zalman de Lyadien fut libéré des geôles du Tsar 1798. Voici la partition du NIGUN Pada Béchalom –
https://musicalef.com/2015/12/01/19-kislev/
- Ein Kélohénu Prière chantée tout au long de l’année, aux offices du shabbat matin ou des jours de fêtes. » Nul n’est comme notre D’ieu …
Celui-ci a semble avoir été écrit en 1841 par Julius Freudenthal (1805-1874) pour le chantre de Brunswick, Hirsch Goldberg (1807-1893).Premier violon à l’orchestre de la cour de Brunswick, puis chef d’orchestre au théâtre de la cour, Julius Freudenthal devient ensuite chef d’orchestre à la chapelle ducale. En tant que compositeur il écrit quelques pièces pour violon et piano, Variations, Rondos et des chansons et plusieurs opéras burlesques «Le barde» ou «Les boucles d’or.»C’est avec le ‘Hazzan Goldberg , qu’il s’attellera à apporter un renouveau à la liturgie synagogale. En 1843,il publiera un recueil de chants pour soliste et petit chœur en deux parties.
https://musicalef.com/2012/11/08/en-kelohenu/
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Il existe plusieurs partitions du Kol nidrei, air traditionnel chanté la veille de Kippour
Ici je vous présente celui que l’on peut trouver dans le recueil de Samuel David
Né à Paris en 1836, Samuel David après avoir suivi des études au Conservatoire de musique auprès notamment de Fromental Halévy (contrepoint, fugue, composition), accepte le poste de chef du chant en 1856 au Théâtre-Lyrique. A la même époque son opérette « la peau de l’ours » est représentée au Théâtre des Folies-Nouvelles En 1958 il remporte le célèbre Prix de Rome et devient pensionnaire de la Villa Médicis durant les 2 années suivantes. En 1872 il est nommé directeur de la musique des temples consistoriaux. Ce poste créé dans le cadre de la construction de la synagogue de la Victoire, commencée en 1867 et inaugurée en 1874, vise à unifier les répertoires liturgiques des différentes communautés.
En 1895, quelques mois avant sa mort, il fait publier un recueil de musique religieuse qui regroupe à la fois des chants traditionnels et des pièces » modernes ». On y trouve également des pièces de Mozart sur lequel ont été placées des paroles en hébreu (Psaume 128. Ashré col yéré)
Aujourd’hui encore son Baroukh abba fait partie des morceaux régulièrement interprétés durant les mariages dans les synagogues parisiennes. A sa mort en 1895, c’est Jules Franck qui succéda à son poste consistorial.
A la Page 153, se trouve le Kol nidré. La mélodie se fait entendre 3 fois.
Entre chaque reprise, à noter la modulation d’un demi ton.
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« Pripetchik » musique appelée aussi« Alef Beth »
Voici les paroles en yiddish et leur traduction
Dans le foyer brûle un petit feu, et il fait chaud dans la maison, et le rabbin enseigne aux petits enfants l’alphabet
Pour écouter ( cliquez sur le lien ) :la chanson dans le film de Spielberg « la liste de Schindler »