Mi maamakim

Le psaume 130  « Mi maamakim »  « Des profondeurs je t’appelle Éternel..”  est régulièrement interprété lors de cérémonies commémoratives  à la Grande  Synagogue de la Victoire, à celle de  la Rue Vauquelin, ou encore  à celle de la rue de Chasseloup Loubat.

Bien souvent c’est  la partition tirée  du recueil de  Samuel David qui est alors choisie.

Mi maamakim page1Mi maamakim page2

Cette année,  à l’occasion de la cérémonie du 8 mai à la synagogue de Chasseloup Laubat, j’ai eu le privilège d’accompagner  la version qu’en a faite  Arthur Honegger en 1946,  interprété par la basse Navot Barak.

Cérémonie du souvenir à la synagogue de Chasseloup Laubat mai 2013

Cérémonie du souvenir à la synagogue de Chasseloup Laubat mai 2013

Le Kol nidrei du recueil de Samuel David.

Né à Paris en  1836, Samuel David après avoir suivi des études au Conservatoire de musique  auprès notamment de Fromental Halévy (contrepoint, fugue, composition), accepte le poste de chef du chant en 1856 au Théâtre-Lyrique. A la même époque son opérette « la peau de l’ours » est  représentée au Théâtre des Folies-Nouvelles En 1958 il remporte le célèbre Prix de Rome et devient pensionnaire de la Villa Médicis  durant les 2 années suivantes. En  1872 il est nommé directeur de la musique des temples consistoriaux. Ce poste  créé dans le cadre de la construction de la synagogue de la Victoire,  commencée en 1867 et inaugurée en 1874, vise à unifier les répertoires liturgiques des différentes communautés.
En 1895, quelques mois avant sa mort,  il  fait publier un recueil  de musique  religieuse qui regroupe à la fois des chants traditionnels  et des pièces  » modernes ». On y trouve également des pièces de Mozart sur lequel ont été placées des paroles en hébreu (Psaume 128. Ashré col yéré)

Aujourd’hui encore son Baroukh abba  fait partie des morceaux régulièrement interprétés durant les mariages dans les synagogues parisiennes. A sa mort en 1895, c’est Jules Franck qui succéda à son poste consistorial.

A la Page 153, se trouve le Kol nidré. La mélodie se fait entendre  3 fois. Entre chaque reprise, à noter la modulation  d’un demi ton.

PAge 154

Page 155